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Titre du blog : l'encre violette
Auteur : soisic74
Date de création : 09-10-2010
 
posté le 10-11-2010 à 14:56:13

juste pour /rire .





 
  Petit  coup d’œil sur quelques vérités  historiques:
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> La  prochaine fois que tu te laves les mains, et que tu  trouves la température de l’eau pas vraiment agréable,  aie une pensée émue pour nos ancêtres... Voici quelques  faits des années 1500: 
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*La  plupart des gens se mariaient en juin, parce qu’ils  prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc  encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin.  Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à  puer légèrement, et c’est pourquoi la mariée tentait de  masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant  un bouquet. C’est à cette époque qu’est née la coutume  du bouquet de la mariée.*
 *Pour  se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d’eau  très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège  d’étrenner l’eau propre; suivaient les fils et les  autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les  femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la  marche. A ce stade, l’eau était devenue si sale qu’il  aurait été aisé d’y perdre quelqu’un...
>  D’où  l’expression «Jeter le bébé avec l’eau du  bain»!*
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*En  ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille,  sans charpente de bois. C’était le seul endroit où les  animaux pouvaient se tenir au chaud. C’est donc là que  vivaient les chats et les petits animaux (souris et  autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu’il  pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que  les animaux glissent hors de la paille et tombent du  toit.
>  D’où l’expression anglaise «It's raining cats  and dogs».* 
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*Pour  la même raison, aucun obstacle n’empêchait les objets ou  les bestioles de tomber dans la maison. C ’était un vrai  problème dans les chambres à coucher, où les bestioles  et déjections de toute sorte s’entendaient à gâter la  literie. C ’est pourquoi on finit par munir les lits de  grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui  offrait un semblant de protection.
>  Ainsi est né  l’usage du ciel de lit.*
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*A  cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron  perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour,  on allumait celui-ci, et l’on ajoutait des ingrédients  au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des  légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le  soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci  se refroidissait pendant la nuit, et le cycle  recommençait le lendemain. De la sorte, certains  ingrédients restaient un bon bout de temps dans le  chaudron...*
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*Les  plus fortunés pouvaient s’offrir des assiettes en étain.  Mais les aliments à haut taux d’acidité avaient pour  effet de faire migrer des particules de plomb dans la  nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement  par le plomb (saturnisme) et il n’était pas rare qu’on  en meure. C’était surtout fréquent avec les tomates, ce  qui explique que celles-ci aient été considérées pendant  près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé  selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le  fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes  recevaient la croûte supérieure, bien  croquante.* 
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*Pour  boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets  en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les  buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un  ivrogne était trouvé dans la rue, il n’était pas rare  qu’on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il  restait ainsi plusieurs jours sur la table de la  cuisine, où la famille s’assemblait pour boire un coup  en attendant que l’olibrius revienne à la  conscience.
> D ’où l’habitude de la veillée  mortuaire.* 
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*La  Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque,  la population ne trouvait plus de place pour enterrer  ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les  vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des  bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes.  Mais lorsqu’on entreprit de rouvrir ces cercueils, on  s’aperçut que 4% d’entre eux portaient des traces de  griffures dans le fond, ce qui signifiait qu’on avait  enterré là quelqu’un de vivant. Dès lors, on prit  l’habitude d’enrouler une cordelette au poignet du  défunt, reliée à une clochette à la surface du  cimetière. Et l’on posta quelqu’un toute la nuit dans  les cimetières avec mission de prêter l’oreille. C’est  ainsi que naquit là l’expression «sauvé par la  clochette».*
 

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Qui  a donc dit que l’histoire était  ennuyeuse? >